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Christopher Froome : « J’ai retenu la leçon depuis la dernière Vuelta »

Journée historique pour Christopher Froome (Team Sky). L’étape n’a pourtant pas été fortement animée, la plus reposante depuis le départ de ce Tour selon Froome himself, mais c’était aujourd’hui le cinquantième jour en jaune pour le triple vainqueur du Tour de France et actuel leader du classement général. Il égalise ainsi Jacques Anquetil pour le nombre de jours passés en jaune et il ne lui reste plus que trois coureurs à aller chercher pour être le détenteur absolu du record : Miguel Indurain avec 60 jours, Bernard Hinault avec 75 jours et Eddy Merckx avec… 96 jours ! Il reste un peu de marge. L’avantage de cette journée sans relief est qu’elle nous a offerte et à tous les journalistes l’occasion de savoir ce que Froome pense de la rivalité restante sur ce Tour après une conférence de presse catastrophique dimanche dernier.

Avec la disparition de Richie Porte, Froomey ne pointe pas un adversaire mais cite le plus souvent Romain Bardet. Interrogé par un journaliste colombien sur le degré de dangerosité de Rigoberto Uran (Cannondale), qui est quatrième du général à 55 secondes, Froome mentionne Bardet comme plus sérieux. Interrogé par La Gazzetta dello Sport sur les points forts de Fabio Aru (Astana), deuxième du général à seulement 18 secondes, Froome mentionne encore une fois Bardet. « Tous ceux qui sont proches au classement général sont une menace. On ne peut pas se permettre de les laisser reprendre du temps. Romain Bardet avait fait une attaque l’an passé dans une descente difficile, mouillée, à l’approche du final avec une arrivée en ascension. Je m’attends à ce qu’il attaque encore dans les jours à venir ».

Une chose est sûr, Froome ne prendra pas le départ de l’étape de Foix, ce vendredi 14 juillet dans les dernières positions sur ligne. « J’ai retenu la leçon depuis la dernière Vuelta. Les étapes courtes de montagne à la suite d’une longue étape de montagne (celle de Payragudes, jeudi, ndlr) peuvent être très dangereuses (il fait référence à l’enchaînement des étapes de l’Aubisque et de Formigal sur la dernière Vuelta, ndlr). Mais je ne m’attends pas à un scénario similaire ici. C’est sûr cependant que samedi sur la ligne de départ, l’étape de Formigal (où il a perdu La Vuelta l’an passé, ndlr) sera dans mon esprit ». D’ailleurs Froome s’attend à une attaque d’Alberto Contador sur cette étape. « Il a connu une course difficile jusqu’à présent mais on sait bien qu’il n’a jamais eu peur d’attaquer de loin. Vendredi peut lui convenir parfaitement, il profitera sans doute de cette étape pour essayer de faire une partie de son retard et même s’il est loin au général (12e à 5’15), et qu’on peut se permettre de ne pas réagir de suite s’il attaque, il ne va pas falloir le laisser reprendre du temps« .

Interrogé bien évidemment une nouvelle fois sur l’attaque de Fabio Aru quand Froome était lui-même victime d’un incident mécanique, le coureur de Sky a clarifié sa pensée sur cette règle tacite, très décriée ces derniers jours, selon laquelle on n’attaque pas un maillot jaune victime d’un problème mécanique. « Chacun a son appréciation sur la chose. Moi je n’attaquerai pas en pareille circonstance. C’est une tradition du vélo que de ne pas attaquer quand un leader est victime d’un incident mécanique, qui remonte pour moi à au moins aussi longtemps que je regarde le cyclisme. Mais chacun à son jugement. Quant à Fabio (Aru), il m’a dit qu’il ne savait pas que j’étais victime d’un problème mécanique au moment de son attaque et j’accepte ça ».

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